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Édito : Qui se
souviens de la disquette 3,5 pouces sortis dans les années
80 par Sony ? Ou encore plus anciens la disquette 5.25
pouces sortis fin des années 70 ? Et de la disquette en 8
pouces dans les années 60 ? Nous nous avons connus la
disquette 3.5" de 1,44Mo et la 5.25".
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L’utilisation de vieilles technologies est-elle un problème ? Imaginez que quelqu’un ait tout à coup besoin de remplir un document officiel sur une disquette, et qu’il n’y ait aucune alternative. Qui a encore une disquette ? Et que dire du lecteur de disquettes ? L’auteur de cet article avait ces deux éléments, ce qui montre son amour inconditionnel pour les technologies rétro. Il ne faut pas oublier que les technologies obsolètes ne sont pas adaptées à l’exécution de tâches critiques, et peuvent parfois se révéler dangereuses.
De quoi s’agit-il ? Un des premiers supports de données pour les ordinateurs.
Les premières disquettes faisaient 8 pouces et ont été développées dans les années 60. En 1976, un nouveau format de disquette a vu le jour : 5,25 pouces. C’est cette taille que d’autres supports optiques, comme les disques Blu-Ray, ont utilisé. Au début des années 80, Sony a développé des disquettes plus efficaces de 3,5 pouces et, dans les années 90, il s’agissait du support le utilisé pour que les utilisateurs puissent échanger les données de leurs ordinateurs. La capacité maximale d’une disquette de 3,5 pouces était de 1,44 Mo. Il est vrai que vous pouviez parfois écrire plus de données, mais nous parlons de la version la plus compatible avec les ordinateurs d’il y a 25 ans et qui pouvait être lue par n’importe quel lecteur de disquettes.

Les disquettes étaient tellement universelles pour les ordinateurs dans les années 80 et 90 que toutes les tentatives de création d’un nouveau support plus fiable ou ayant une capacité supérieure ont échoué ; du moins jusqu’à la sortie des CD-R et des CD-RW. Même au début des années 2000, le disque dur est devenu la norme sur la plupart des ordinateurs de bureau.
Les premières tentatives de retrait des disquettes remontent à la fin des années 90 : avec leur design révolutionnaire, les iMacs d’Apple n’incluaient qu’un lecteur optique, pas de disque dur. Ce n’est qu’un peu plus tard, environ 15 ans après, que les disquettes sont finalement devenues obsolètes. De nombreux documents Microsoft Word ne rentraient pas sur une disquette, et il était beaucoup plus facile de stocker les documents sur une clé USB ou sur un CD. Il y avait aussi le problème de la fiabilité : les disquettes étaient connues pour soudainement perdre les données lorsque vous en aviez le plus besoin.
Pourtant, grâce à leur longue espérance de vie, les disquettes sont encore disponibles de nos jours. Les lecteurs de disquettes aussi. Connectées par port USB, les disquettes sont même compatibles avec les dernières versions des systèmes d’exploitation. Néanmoins, les disquettes actuelles ne devraient être utilisées que par nostalgie. Il faut compter près d’une minute pour sauvegarder un mégaoctet de données : c’est extrêmement lent.
Le saviez-vous ?
Aux Etats-Unis l'utilisation des disquettes est obligatoire pour le système de contrôle de l'arsenal nucléaire et ils utilisaient encore des disquettes en 8 pouces encore récemment.
En 2019, les disquettes ont été remplacées par des technologies plus contemporaines, mais le système basé sur l’ordinateur IBM Series/1 des années 70 est encore utilisé. Cet exemple illustre à la perfection pourquoi de vieux supports sont encore utilisés. Ce n’est pas pour une quelconque passion pour l’Antiquité mais tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autre alternative. Les systèmes informatiques spécialisés construits il y a des décennies sont très coûteux lorsqu’il s’agit de les remplacer ou de les moderniser. Ainsi, tant que ces vieux systèmes fonctionnent et peuvent être réparés, ils sont encore utilisés.
De quoi s’agit-il ? En quelques mots, c’est une technologie qui transmet des copies de documents un utilisant une ligne téléphonique.
Le fax est le descendant direct du télégraphe, une méthode qui envoie des messages par câble. Ces technologies, qui sont apparues au 19ème siècle puis au début du 20ème siècle, permettaient l’envoi de lettres individuelles, de notes manuscrites libres et de photos, et étaient assez perfectionnées. L’utilisation commerciale du fax a commencé il y a environ un demi-siècle. Tout consommateur ou entreprise pouvait recevoir et envoyer des photocopies de document en utilisant la ligne téléphonique.
Avant l’arrivée d’Internet, cet appareil était la méthode la plus fiable pour partager des documents à distance. Les clients potentiels pouvaient obtenir un devis, ou la copie d’un contrat, puis renvoyer le document signé et estampillé. Curieusement, certains pays considèrent encore de nos jours qu’un document signé et envoyé par fax est juridiquement contraignant, alors que ce même document signé, scanné et envoyé par e-mail pourrait ne pas être utilisé comme preuve dans un tribunal, par exemple.
De quoi s’agit-il ? Un vieux processeur de texte. Une façon de créer des manuscrits dactylographiés et une des technologies les plus anciennes qui a eu une influence indéniable sur l’évolution des ordinateurs.
La machine à écrire est une prouesse technologique remarquable qui a vu le jour à la fin du 19ème siècle. Tous les ordinateurs ont des vestiges de ce tout premier développement. Le typique clavier AZERTY a été normalisé dans les années 1890. La touche Shift tire son nom d’une fonction mécanique de la machine à écrire, puisque tout le bloc des touches qui écrivaient les caractères sur le papier via le ruban encreur est déplacé et que la seconde série se lève pour écrire en majuscule. La frappe est la première chose que les ordinateurs de particulier ont rendu plus pratique dans les années 70 et 80. Avec certaines machines à écrire électroniques, vous pouviez saisir et éditer une seule ligne de texte pour un petit caractère, si nécessaire. L’ordinateur permettait de créer un document complet de plusieurs pages avant de l’imprimer. Il pouvait contenir les lettres de différents alphabets. Mais pas que puisqu’il pouvait y avoir des graphiques et même des images. Vous n’aviez même pas besoin d’imprimer le document avec une imprimante : vous pouviez l’envoyer électroniquement à un éditeur, à votre patron ou à un client. En utilisant une disquette, par exemple !
Pourtant, les machines à écrire avaient de nombreux avantages : elles fonctionnaient sans électricité, elles ne pouvaient pas être infectées par un virus et leur système de stockage ne commettait aucune erreur. En revanche, les documents pouvaient être endommagés par un incendie, une inondation ou des rongeurs. Suite à de nombreux scandales en lien avec l’espionnage informatique, certains médias ont indiqué que les gouvernements de divers pays (comme la Russie ou l’Allemagne) achetaient des machines à écrire pour gérer les informations sensibles.
En effet, vous pouviez dire que l’ordinateur le plus sécurisé n’est pas l’ordinateur. Dans certains cas, ce niveau de protection des informations est parfaitement justifié. Mais pour de simples mortels, la machine à écrire a longtemps été vue comme un objet ancien, utilisé comme divertissement ou comme objet de décoration afin de créer un environnement créatif spécial. Vous ne pouvez pas être distrait par les images des réseaux sociaux si votre « processeur de texte » n’est pas connecté à Internet.
Il convient de souligner que la machine à écrire est protégée contre les attaques informatiques, mais qu’elle ne garantit pas l’anonymat. Dans le cas d’une enquête, il est assez facile de retrouver le document qui correspond à une machine à écrire en particulier à partir des petits défauts dans la saisie des lettres, voire à partir de la façon dont la personne frappe les touches.
Analysons maintenant tous ces appareils en termes de sécurité. Est-il possible de transmettre un fichier malveillant avec une disquette ? Oui. C’est très simple et il s’avère que c’est comme ça que les virus ont commencé à se propager, avant même qu’Internet n’existe. Il est vrai qu’un code malveillant actuel ne tiendrait pas sur une disquette puisque certains programmes malveillants occupent des dizaines de mégaoctets. D’autre part, les anciens virus ne peuvent pas s’exécuter sur les systèmes d’exploitation modernes.
Peut-être que le « vieux ordinateurs » sont la menace la plus importante, surtout s’ils sont connectés au réseau local d’une entreprise ou à Internet. Les anciens systèmes d’exploitation, comme Windows XP, n’ont pas été mis à jour depuis des années. D’autre part, les vulnérabilités de ces programmes sont connues. Oui, un cybercriminel débutant devra minutieusement étudier le matériel pour pirater un vieil ordinateur. Mais ce ne sera pas long. On trouve de nombreux outils tout prêts qui permettent d’exploiter les diverses failles du programme.
Ainsi, on peut facilement imaginer qu’un cybercriminel accède au réseau d’une entreprise en utilisant un ordinateur obsolète et vulnérable, même si le reste de l’infrastructure est à jour. Peut-être que les institutions médicales sont celles qui rencontrent le plus cette menace. Les dispositifs de confiance actuellement utilisés pour le diagnostic des patients, le contrôle du rythme cardiaque, de la température ou de la pression artérielle, ainsi que ceux qui régulent le dosage des médicaments utilisent tous un programme obsolète. Si quelqu’un ayant de mauvaises intentions désactivent ces systèmes, notamment pour demander une rançon, cela pourrait coûter la vie d’un patient. Les disquettes ne sont pas le problème. C’est juste qu’elles ne sont pas pratiques. Le vrai problème est que les disquettes sont généralement utilisées parce qu’il y a un ordinateur obsolète.
Si l’utilisation de vieux systèmes est essentielle, il convient de les isoler du reste du réseau afin qu’ils ne deviennent pas le talon d’Achille de toute l’infrastructure informatique. Il faut utiliser une solution de sécurité capable de scanner les supports de données archivées et de neutraliser les programmes malveillants correspondants. Les solutions de Kaspersky obtiennent d’excellents résultats, notamment en identifiant les virus du passé grâce à une analyse comportementale.
Il est parfois difficile d’abandonner les outils de travail que vous connaissez bien et que vous avez utilisés pendant des années. Pourtant, ce changement est parfois nécessaire lorsqu’une vieille solution, par définition, ne vous garantit plus le niveau de sécurité nécessaire. Même si les programmes et les services modernes utilisent plus d’espace au cours du temps et ont besoin d’un système plus puissant, ils offrent également une meilleure fiabilité. Par exemple, pour une simple sauvegarde des données, ce qui était impossible lorsque vous aviez des documents dactylographiés et des archives en papier. Enfin, nous pouvons vous donner quelques conseils pratiques. Si les autorités de votre pays vous obligent à utiliser des disquettes, gardez-les loin de votre smartphone, surtout si vous utilisez le dernier iPhone. Les magnets puissants cachés dans la coque du téléphone peuvent accidentellement effacer les données stockées sur une vieille disquettes ! …