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La rentrée des dangers : le cybergrooming

Parents, ne restez plus dans l'ignorance !

Édito :  Dans notre société connectée, les adolescents passent de plus en plus de temps en ligne, que ce soit sur les réseaux sociaux, les applications de messagerie ou les forums en ligne. Alors que l'internet offre de nombreuses opportunités, il présente également des dangers, en particulier en ce qui concerne le cyberharcèlement. C'est pourquoi il est crucial de sensibiliser à la fois les adolescents et leurs parents sur les risques associés à l'utilisation de l'internet et des applications, afin de prévenir et de combattre le cyberharcèlement.

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1. Cybergrooming


C'est quoi ce nouveau terme, le cybergrooming : c'est quand un adulte (le groomer) utilise les réseaux sociaux ou forums de discussion ou les sites de jeux vidéos comme "Discord" pour appâter un enfant ou un adolescent. Le groomer va influencer pour obtenir des images et / ou vidéos à caractère sexuel, voire en vue d’une agression sexuelle sur sa victime qu'il soit un garçon ou une fille. Sur les plateformes de jeux vidéos une majorité de jeunes garçons se font avoir.

Les auteurs de cybergrooming utilisent les réseaux sociaux comme TikTok, Instagram, Snapchat, voire même la fonction de chat dans des jeux en ligne, pour établir des contacts privilégiés avec leurs victimes. En effet, grâce aux profils des mineurs, ils ont accès à de précieuses informations sur leur âge, leurs lieux d’étude et d’habitation, les membres de leur famille, leurs amis, leurs pratiques sportives et artistiques, leurs habitudes quotidiennes, etc. Ces détails permettent de prétendre avoir des points communs et d’engager facilement des sujets de conversations. La nouvelle amitié naissante est par la suite cultivée de manière intense et soutenue, conduisant rapidement au dévoilement de sujets personnels et intimes (secrets, photos et vidéos érotiques et / ou sexuelles, etc.). Une fois obtenu ce qu’il demande, le groomer peut alors exercer un chantage sur sa victime en la menaçant de rendre public le matériel confié si elle n’envoie pas plus de vidéos, photos, ou refuse de s’engager dans des activités sexuelles voire des rencontres personnelles.

Un exemple d'une victime un garçon de 14 ans :

Il s'est fait passer pour un jeune garçon de son âge. Il l'a accepté comme ami, sans se méfier. Ils ont commencé avec un échange banal, mais il n'a pas fallu longtemps pour que le piège commence à se refermer.

Ce qu'il faut retenir :

Un cybergroomer peut s'appuyer sur différentes stratégies manipulatoires pour convaincre sa victime potentielle et va s'employer entre autres à :

- créer un faux profil, en ligne où il peut se faire passer pour une personne du même âge que sa cible, utiliser une photo qui parait attirant(e), inventer une histoire convaincante pour se donner du crédit, se montrer sympa, compréhensif...

- écouter attentivement les centres d'intérêt de sa victime et de manière compatissante ses problèmes. Dans l'objectif de partager des expériences similaires qui va rapprocher le groomer de sa victime en créant un lien émotionnel.

- le groomer va complimenter, flatter sa victime pour renforcer un attachement

- le groomer va apporter un soutien moral à sa victime afin d'établir une forme de contrôle dessus

- il va partager des informations intimes (à caractère sexuel) afin d'accroître le sentiment de confiance et favoriser une réciprocité dans le partage

- le groomer va alors instaurer ainsi un climat de confidentialité en encourageant sa victime à garder leurs interactions secrètes, de manière à davantage isoler la victime, voire de l'empêcher de demander de l'aide.

Vous comprenez mieux, l'importance de la prévention contre le cyberharcèlement et de ne plus rester dans l'ignorance !


2. Sensibiliser les adolescents


Tout d'abord, il est essentiel de sensibiliser les adolescents aux conséquences néfastes du cyberharcèlement. Le cyberharcèlement peut prendre de nombreuses formes, telles que l'intimidation en ligne, le partage non consensuel de photos ou de vidéos, l'envoi de messages haineux ou la diffusion de rumeurs malveillantes. Ces actes peuvent causer des dommages psychologiques considérables aux victimes, entraînant des problèmes d'estime de soi, de dépression, d'anxiété, voire de pensées suicidaires. En sensibilisant les adolescents sur les effets dévastateurs du cyberharcèlement, ils seront mieux préparés à reconnaître les situations potentiellement dangereuses et à agir de manière appropriée.


3. Sensibiliser les parents


De plus, la sensibilisation des parents est essentielle pour protéger leurs enfants contre le cyberharcèlement. Les parents doivent être informés des risques auxquels leurs enfants sont exposés en ligne et des mesures qu'ils peuvent prendre pour les prévenir. Cela comprend la surveillance de l'activité en ligne de leurs enfants, l'établissement de règles claires concernant l'utilisation des médias sociaux et des applications, et le dialogue ouvert avec leurs enfants sur les problèmes liés au cyberharcèlement. Les parents doivent également être conscients des signes indiquant que leur enfant peut être victime de cyberharcèlement, tels que des changements soudains de comportement, une réticence à utiliser l'ordinateur ou le téléphone portable, ou des problèmes scolaires. En sensibilisant les parents, ils seront en mesure d'apporter un soutien adéquat à leurs enfants et de prendre les mesures nécessaires pour faire face au cyberharcèlement.

La sensibilisation au cyberharcèlement doit également inclure l'enseignement des bonnes pratiques en ligne aux adolescents. Il est crucial de leur apprendre à protéger leur vie privée en ligne, à utiliser des mots de passe forts, à éviter de partager des informations personnelles sensibles et à être prudents lorsqu'ils acceptent des demandes d'amis ou de contacts en ligne. Les adolescents doivent également être informés de l'importance de signaler les comportements de harcèlement ou les contenus inappropriés aux responsables des plateformes en ligne, afin de contribuer à un environnement en ligne plus sûr pour tous.

Il est primordial que les parents, tuteurs ne restent plus dans l'ignorance des activités sur les réseaux sociaux des adolescents. Alors c'est pourquoi, nous intervenons auprès des associations qui le souhaitent afin de faire de la prévention et de la sensibilisation aux dangers d'internet auprès des parents et de leur adolescent ou uniquement les parents. Et en plus cela est déductible de vos impots.

4. Pourquoi auriez-vous besoin d'un logiciel de contrôle parental ?

Les adolescents passent de plus en plus de temps sur leurs appareils, est d'environ 5h par jour pour les adolescents sur son mobile. 

Comme pour toute chose, l’essentiel pour les parents est de comprendre les dangers et d’essayer de minimiser l’exposition de leurs enfants à ces risques tout en favorisant une expérience numérique positive. Néanmoins, pour se protéger, encore faut-il savoir quels sont les risques. Et comme souvent sur Internet, ils sont nombreux :

  • -> Contenu inapproprié. Il peut s’agir de contenu sexuellement explicite, sexiste ou discriminatoire, d’images/vidéos dérangeantes ou violentes, de sites de jeux d’argent, d’injures, etc. Ce que vous jugez inapproprié dépend de l’âge et du degré de maturité de l’enfant. 

  • - > Cyberharcèlement. L’intimidation fait malheureusement partie de la vie de nombreux enfants, et le monde en ligne étend sans doute la menace bien au-delà de leur groupe de relations immédiates. Selon une étude européenne, la moitié des enfants ont été victimes d’une forme ou d’une autre de harcèlement en ligne au cours de leur vie.
    -> Manipulation en vue d’abus sexuels. Les enfants peuvent donner l’impression d’être à l’aise avec la technologie, mais ils sont également souvent prédisposés à faire confiance aux personnes qu’ils rencontrent en ligne. Certains adultes sont malheureusement prêts à en profiter (Grooming vu plus haut dans notre article). Ils essaient généralement d’établir une relation de confiance avec leurs victimes en se faisant passer pour des personnes de leur âge sur les applications sociales, de messagerie, de jeux et autres. 


  • -> Fuites accidentelles de données. Chacun d’entre nous s’est probablement rendu coupable de partager trop d’informations en ligne. Mais nos enfants ont souvent un cercle d’amis numériques beaucoup plus étendu que le nôtre, ce qui signifie que des acteurs malveillants pourraient s’y glisser afin d’obtenir des informations exploitables. Même quelque chose d’aussi anodin que le nom d’un animal de compagnie, l’adresse de leur domicile ou le fait qu’ils partent en vacances peut être utilisé dans des attaques numériques et réelles.
    -> Usurpation d’identité et escroqueries par hameçonnage. Dès que vos enfants commencent à s’inscrire sur les réseaux sociaux, les applications et les comptes de messagerie sont bombardés de faux messages  les incitant à divulguer des informations personnelles et financières sensibles ou à installer des malwares. Nous vous déconseillons les protections gratuites qui vont justement voler vos informations privés.
    -> Temps d’écran excessif.
    Ce danger peut créer des problèmes oculaires, de la dépression, de la suralimentation et d’autres problèmes physiques chez les enfants, le plus évident étant probablement que le fait d’être rivé à un écran signifie que vos enfants n’interagissent pas avec le monde physique, ce qui peut nuire à leur développement émotionnel et social. 

5. Le bon contrôle parental que nous conseillons

Nous vous conseillons le contrôle parental SAFEKIDS qui conviendra à toutes les familles d'un enfant ou de plusieurs enfants sans limites d'objets à connecter (maximum 100). Pourquoi ce produit là :

*-* Surveiller : accédez à tout moment à l'emplacement de vos enfants, surveillez leur activité numérique et le temps qu'ils passent sur les écrans, et recevez des alertes en cas de comportement inquiétant. C'est :
-> Localisez votre enfant à tout moment grâce au suivi par GPS
-> Surveillez l'activité de votre enfant grâce à des rapports sur l'utilisation des applications, du Web et de YouTube
-> Recevez des alertes si la batterie de l'appareil de votre enfant est faible

*-* Protéger : protégez vos enfants contre les dangers du net sur tous les appareils en bloquant les contenus malveillants. C'est :
-> Masquez les contenus inappropriés avec le filtrage Web et la fonction Recherche sécurisée
-> Empêchez l'ouverture d'applications et de sites Web spécifiques
-> Définissez le temps passé en ligne grâce à la gestion du temps passé sur les écrans

*-* Eduquer : mettez en place de bonnes habitudes en sensibilisant à la sécurité numérique, et en incitant à la recherche d'un équilibre entre loisirs en ligne et activités hors ligne. C'est :
-> Définissez des limites journalières d'accès à des applications données grâce au contrôle de l'utilisation des applications
-> Favorisez des habitudes numériques saines avec des temps d'utilisation des appareils
-> Laissez vos enfants consulter et suivre les règles avec la barre de limite pour les enfants


6. Conclusion


La sensibilisation des adolescents et des parents sur les dangers de l'internet et des applications en ce qui concerne le cyberharcèlement est d'une importance cruciale. En éduquant les adolescents sur les conséquences du cyberharcèlement, en informant les parents sur les mesures de prévention et en enseignant les bonnes pratiques en ligne, nous pouvons contribuer à créer un environnement en ligne plus sûr et protéger les jeunes des effets dévastateurs du cyberharcèlement. Une collaboration étroite entre les parents, les organisations de protection de l'enfance, les autorités et les entreprises technologiques est nécessaire pour faire face à ce problème complexe et assurer la sécurité des adolescents dans le monde numérique d'aujourd'hui.


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